Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 02:15

petite-fille-larmes

 

 

 

 

 

Nos émotions assurent notre survie !

 

Parce qu’elles nous fondent, les refuser, c’est se mettre en

danger.

 

Mieux vaut donc les vivre pleinement, mais sans démesure !...

 

 

 

Les émotions, amies ou ennemies ?
 

Colérique, anxieux, jaloux, dépri-mé, hyperémotif, vous êtes

tenté d’adopter le second point de vue.

Vous rêvez de la pilule miracle qui vous débarrasserait de

votre bouillonnement émotionnel…

Attention au revers de la médaille !

Sans émotions, l’asocialité et l’exclusion vous guettent, vous

multiplierez les comportements inappropriés ; sans le garde-

fou de la peur, vous deviendrez dangereux pour vous-même

et pour les autres. Votre vie sera marquée par l’indifférence

et l’ennui.

Plus du tout affecté par les événements, vous perdrez la

mémoire.

Le meilleur choix est donc d’apprendre à vivre avec elles.

 

 

Pourquoi avons-nous des émotions ?
 

Selon l'avis de psychologues, notre gamme d’émotions s’est

inscrite dans nos gênes dans la mesure où elles assurent

notre survie. Tout comme notre capacité à nous tenir debout

ou à saisir des objets nous a permis de mieux survivre et de

nous reproduire dans notre environnement : le désir nous

pousse à choisir un partenaire, la colère à faire fuir les enne-

mis, la peur nous tient à distance des périls, la tristesse nous

assure le soutien des autres.

Les émotions sont des codes qui permettent de communiquer

les uns avec les autres. Notre culture, les exigences de notre

société nous incitent à manifester des émotions afin d’être

compris et accepté par le groupe.

 

Exemple :

 

Si je suis issu d’une société du Sud, lors d’un deuil, je dois

manifester ma tristesse de façon très bruyante.

En Angleterre, je me ferai traiter d’hystérique.

Un cadre supérieur qui explose de colère et injurie ses colla-

borateurs en réunion passera pour un caractériel.

En revanche, le loubard de banlieue s’abstenant de réagir à

une offense par une colère violente sera considéré comme

un lâche.

 

 

Nous distinguons mal les émotions des sentiments.
Comment se repérer ?

Premier critère : la durée !

Une émotion est un choc, un changement d’état rapide, alors

qu’un sentiment s’étend dans le temps.

Mais effectivement, une émotion telle que l’amour est durable :

au moins quelques heures… D’où la distinction entre émotion

fondamentale et émotion mixte.

Pour mériter le titre de fondamentale, une émotion doit débuter

soudainement, être présente chez le bébé et les primates, se

distinguer parfaitement des autres, s’accompagner d’une exp-

ression faciale caractéristique.

 

 

 

Pourtant, l’amour ne s’accompagne d’aucune mimique ?
 

L'amour est constitué d’émotions et de pensées diverses :

la peur  de n’être pas aimé, d’être abandonné, la tristesse

quand on est moins aimé qu’on aime, l’excitation, la joie, etc...

 

 

 

Pourquoi sommes-nous parfois incapables de détecter
 
notre état émotionnel ?
 

Les émotions socialement ou moralement inacceptables sont

souvent refoulées, déplacées, métamorphosées.

 

Exemples :

 

Je suis en colère contre mon patron. Evidemment, je ne peux le

couvrir d’injures, donc je me calme, je refoule temporairement

mon ire, que je déverse sans la moindre raison apparente sur

mon conjoint en rentrant chez moi. Je suis incapable d’exprimer

ma colère ? Je me venge méthodiquement sur la nourriture.

Je peux aussi somatiser : je prends sur moi et je me retrouve

avec un mal de ventre.

Je peux aussi nier ma colère : j’entre en moi-même et je me

coupe de mes émotions.

Si, pour moi, elle est une émotion inacceptable, synonyme de

« méchanceté », de « perte d’amour », toutes les fois que je la

ressentirai, elle se métamorphosera en culpabilité et en tristesse.

Très souvent aussi, l’envie – émotion taboue – sera enfouie et

se transformera en agressivité ou en en admiration vis-à-vis de

la personne qui l’excite.

 

 

Certains se disent très émotifs ou se plaignent de l’être
trop. Y a-t-il une norme ?

S’il y a une norme, elle est sociale. En fait, nous souffrons tous

d’émotions que nous ne pouvons maîtriser, que ce soit la peur,

la colère, la jalousie, la honte.

C’est le produit à la fois de nos gênes, de notre éducation et de

notre histoire personnelle. Pourtant, être toujours joyeux et de

bonne humeur nous exposerait à des situations périlleuses :

nous aurions trop confiance en nous-mêmes, serions trop influ-

ençables, l’absence d’inhibition nous inciterait à des attitudes

déplacées en société.

Toutefois, être envahi en permanence par la honte, l’embarras,

la culpabilité ou l’anxiété empêche de vivre. Mais cet excès dé-

passe le cadre de la vie émotionnelle « normale ».

Etre parasité par la peur du regard de l’autre nous entraîne du

côté de la phobie sociale, qui nécessite un traitement approprié.

Une tristesse trop prolongée et une culpabilité trop envahissante

sont les symptômes d’une dépression.

 

 

 

Le manque d’émotion, c'est grave ?
 

Dès lors que nous nous coupons de nos émotions, nous deve-

nons moins intuitifs. Aussi commettons-nous des erreurs d’ap-

préciation sur les autres et sur nos propres besoins.

De plus, dans les périodes où nous sommes moins attentifs à

elles, nos facultés de mémorisation décroissent.

Certaines personnes se présentent d’emblée comme peu ex-

pressives, très souvent parce qu’elles craignent de souffrir d’un

trop-plein d’émotivité. Confrontées à une séparation ou à des

problèmes professionnels, elles se contentent de se déclarer

fatiguées. Généralement peu loquaces, quand elles racontent

un épisode de leur vie, c’est sur un ton neutre, concluant par un

« c’était sympa » ou un « c’était un peu ennuyeux ».

Résultat, elles se plaignent souvent de la pauvreté de leur vie

sociale et de leur vie amoureuse.

 

 

 

Comment devenir plus expressif ?
 

D’abord, en étant plus attentif à ses propres émotions.

Certains romans, certains films nous apprendront à vivre des

émotions que nous refusons – la jalousie, l’envie, la colère, la

tristesse. Ensuite, il s’agit d’être plus à l’écoute des sensations

corporelles signalant que nous sommes en train d’éprouver telle

ou telle émotion – l’accélération du rythme cardiaque, la moiteur

des mains, la chaleur qui inonde le visage.

On peut aussi s’essayer à l’écriture, en décrivant les émotions

ayant accompagné des situations douloureuses ou particuliè-

rement agréables de notre vie.

Cet exercice permet d’explorer nos pensées et le discours que

nous nous tenons intérieurement.

 

 

Pourquoi est-il utile de repérer l’état émotionnel
des autres ?

Cette faculté s’appelle l’empathie. Les études montrent qu’elle

augmente les comportements d’entraide et de soutien, qu’elle

a un effet apaisant sur les émotions négatives et améliore les

relations humaines.

A l’inverse, l’indifférence absolue à l’état émotionnel de l’autre,

repérable chez les personnes atteintes de lésion cérébrale, les

délinquants ou même certains grands patrons, par exemple,

accroît les comportements déviants.

Votre conjoint conduit trop vite. Vous pouvez hurler : « Tu es

complètement dingue de rouler à cette allure. » Ou, au contraire,

lui dire : « Je sais que tu aimes conduire vite, mais moi, je me

sens mal ». Exprimer un souhait de manière personnelle et émo-

tionnelle ramène la communication à un niveau plus égalitaire et

stoppe le conflit. Bien sûr, ça ne marche pas à tous les coups.

Par exemple, si vous essayer de calmer la mauvaise humeur

d’une personne dont vous courtisez le conjoint : « Je comprends

que cela vous contrarie, mais votre femme me plaît tellement » !

 

 

 
Pourquoi certains sont-ils moins joyeux que d’autres ?
 

Nous sommes inégaux sur le plan émotionnel et certaines per-

sonnes sont surtout prédisposées aux émotions négatives.

Peut-être parce que, traditionnellement, notre société valorise

plus les comportements mélancoliques, le calme, l’humilité, la

sagesse, que les explosions de joie !

 

 

 

Les émotions peuvent-elles être dangereuses pour la
 
santé ?
 

On sait que les émotions positives ont une influence favorable –

transitoire ou durable – sur le système immunitaire.

Mais est-il dangereux de cacher ses émotions négatives ?

A ses débuts, la médecine psychosomatique a fait l’hypothèse

qu’à chaque type d’émotion refoulée correspondait un type de

trouble (angoisse de séparation-asthme, colère rentrée-douleurs

abdominales, etc...).

Les recherches n’ont pas vraiment confirmé ces intuitions.

Des études ont établi un lien entre colère retenue ou trop fré-

quente et risques cardio-vasculaires.

Plus que l’émotion elle-même, il semble que ce qui rend malade

est l’attitude globale des personnes colériques : leur hostilité en-

vers les autres !

 

 

Si nous avions tout ce que nous voulions, serions-nous
heureux ?

Oui et non. Le problème, c’est que nous sommes de formidables

machines à nous habituer.

Nous nous habituons à des conditions de vie désastreuses pour

éviter de trop désespérer, mais nous nous habituons aussi très

vite à ce que nous avons.

Au bout d’un certain temps, la vision de l’être qui nous faisait

trembler d’excitation amoureuse et de bonheur cesse de nous

rendre euphorique.

Les chercheurs nomment le bonheur un « bien-être subjectif » :

être heureux est une question d’évaluation.

Certains d’entre nous sont davantage prédisposés à cette forme

de bonheur que l’on appelle le contentement et qui consiste à se

réjouir d’avoir ce que l’on a.

D’autres sont plus sensibles à la joie qui, elle, implique un afflux

régulier d’émotions agréables.

Cet état émotionnel est plus difficile à obtenir.

Aussi, savoir se contenter de ce que l’on a offre plus de chances

d’être heureux dans sa vie.

 

 

 

 

coucou

 

 

 

 

 

 

Je vous souhaite de belles émotions intenses... et tout le

bonheur du monde...

 

 

 

 

 

Sophie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by Sophie - dans Santé Mag...

Profil

  • Sophie
  • Mon regard sur la vie...
Ma philosophie...
Moi, la fille à la MICI...
Mon combat aux côtés de l'AFA : les MICI !
  • Mon regard sur la vie... Ma philosophie... Moi, la fille à la MICI... Mon combat aux côtés de l'AFA : les MICI !

C'est qui moi ?

Sophie, une fille comme les autres en toute simplicité !

Sophie, la fille à la MICI !... Oui et alors !

J'aime la vie ! Les bons moments passent trop vite...

La vie est trop courte ! Alors profitons des petits plaisirs que nous offre la vie...

Et n'oubliez pas, on reconnait le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va !

Je suis :

curieuse (on apprend tous les jours), constructive (les moments difficiles nous construisent jours après jours...), cool (je me prends pas la tête pour rien), enthousiaste, optimiste, ouverte, tjrs à l'écoute, positive, rêveuse, gourmande...

J'aime :

La campagne de com de l'AFA ''La souffrance sous silence''.

Le clip de Clémentine Célarié ''à ma MICI, je ne dis pas ok''.

Le blog d'Alain Olympie, et le Olympie world en image... c'est génial !

Le livre de mon ami Jean Michel Hédreux ''Recto la vie c'est Nickel crohn''.

La publicité, et avec le Publigeekaire... c'est cool !

La cuisine, la gastronomie, l'oenologie... Oui, je suis très gourmande !!

 

 

 

 

le-bohneur