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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 02:06

medical

 

 

 

 

 

fibromylgie.jpg

 

 

 

 

 

La fibromyalgie est un syndrome caractérisé par des douleurs diffuses dans tout le corps, souvent associées à une grande fatigue et à des troubles du sommeil.

 

C’est une maladie qui n’entraîne pas de complications graves, mais qui est très éprouvante et empêche souvent la personne qui en souffre d’accomplir ses activités quotidiennes.

 

L’existence de ce syndrome est reconnue depuis 1992 par l’Organisation mondiale de la Santé. Cependant, la fibromyalgie est encore mal connue et mal comprise.

Bien que les douleurs soient réelles et très pénibles, les médecins ne parviennent pas à détecter de lésion ni d’inflammation permettant d’expliquer ces symptômes.

Pour cette raison, la fibromyalgie a suscité certaines polémiques dans le milieu scientifique, à tel point que des médecins ne croyaient pas à son existence. Aujourd'hui, il semble que certains facteurs physiologiques (anomalies du système nerveux, perturbations hormonales, etc.) et génétiques soient en cause. Des événements extérieurs (traumatismes, infection...) pourraient aussi être impliqués. Les causes exactes demeurent toutefois incertaines.

 

 

Le terme fibromyalgie vient de « fibro », pour fibrose, de « myo » qui signifie muscles et d’« algie » qui signifie douleur.

Il a été critiqué par certains médecins, car il n’existe aucune fibrose des muscles à l’origine des douleurs.

Le terme « syndrome polyalgique idiopathique diffus », ou SPID, a également été proposé, mais n’a pas fait l’objet d’un consensus international.

 

 

Les statistiques révèlent que, dans les pays industrialisés, la fibromyalgie touche de 2 % à 6 % de la population.

Au Canada, 900 000 personnes en sont atteintes.

Environ 80 % des personnes atteintes sont des femmes.

La maladie apparaît souvent vers 30 ans à 60 ans.

Quelques rares cas de fibromyalgie ont toutefois été décrits chez des enfants, sans que l’on soit certain qu’il s’agisse de la même maladie.

 

 

 

Diagnostic :

 

Ses symptômes nombreux et sa ressemblance ou sa cohabitation avec d'autres maladies ou syndromes (syndrome de fatigue chronique, syndrome de l’intestin irritable, migraine, etc.) compliquent le diagnostic de fibromyalgie. Ainsi, en Amérique du Nord, les personnes atteintes doivent attendre en moyenne 5 ans (et une dizaine de visites médicales) avant d’obtenir le diagnostic de fibromyalgie.

Partout dans le monde, le diagnostic de la fibromyalgie repose sur deux critères établis par l'American College of Rheumatology, retenus et approuvés par un comité international :

  • La présence d’une douleur diffuse pendant plus de 3 mois. La douleur doit être présente des deux côtés du corps (gauche-droite), en haut et en bas de la ceinture, ainsi qu’à la colonne vertébrale.
  • Une sensation de douleur sur au moins 11 des 18 points caractéristiques de la maladie (voir schéma).

 

Note : Ces critères sont toutefois critiqués par de nombreux médecins, entre autres parce que le nombre de 11 points douloureux est arbitraire. Ainsi, certaines personnes ayant 8 ou 9 points douloureux peuvent tout de même être atteints de fibromyalgie.

De plus, la localisation et le nombre de points douloureux peuvent varier chez une même personne d’un jour à l’autre.

Enfin, certaines formes graves de fibromyalgie causent des douleurs partout sur le corps, et pas seulement aux muscles.

 

 

 

Le syndrome de fatigue chronique, caractérisé par une fatigue profonde et des douleurs articulaires et musculaires, ressemble beaucoup à la fibromyalgie et il n’est pas toujours facile de les différencier.

La différence principale entre ces deux affections est le fait que la fatigue prédomine en cas de syndrome de fatigue chronique, et plutôt la douleur en cas de fibromyalgie.

 

 

 

Causes :

 

Les causes du syndrome ne sont pas encore connues.

Bien que la fibromyalgie engendre des douleurs musculaires chroniques, il n’y a aucune lésion visible dans les muscles pouvant expliquer les douleurs. Il s’agit d’une maladie où de nombreux facteurs sont probablement à l’origine des symptômes.

Plusieurs hypothèses ont été avancées.

 

 

Voici celles qui retiennent le plus l’attention des chercheurs :

 

 

1/Diminution du seuil de perception de la douleur

Les personnes atteintes de fibromyalgie ressentent davantage la douleur que les autres.

En d’autres termes, leur système nerveux répond de façon anormale aux stimuli extérieurs : une légère pression suffit à déclencher un message de « douleur » chez les personnes fibromyalgiques.

Cette plus grande sensibilité à la douleur serait liée au dysfonctionnement de certaines zones du cerveau et à des anomalies de la transmission des messages nerveux.

 

 

2/Anomalies physiologiques du système nerveux

Plusieurs études ont montré une diminution des taux de neurotransmetteurs, comme le glutamate ou la sérotonine, chez les personnes atteintes de fibromyalgie.

De même, des anomalies hormonales (concernant l’hypophyse et le thalamus, dans le cerveau) ont été décrites chez les patients fibromyalgiques.

Aucune de ces observations ne permet cependant à elle seule d’expliquer la maladie.

 

 

3/Facteurs génétiques

Il est désormais démontré que la fibromyalgie a également une composante génétique, plusieurs personnes étant atteintes dans certaines familles. Plusieurs gènes pourraient être impliqués dans le déclenchement de la fibromyalgie, mais les études effectuées dans ce domaine n’ont pas donné de résultats satisfaisants.

 

 

4/Facteurs biologiques

Un trouble métabolique de la substance P augmenterait la sensibilité à la douleur. Son association avec le stress, l'anxiété et la dépression est aussi connue.

Un manque chronique de sommeil réparateur. Il se peut que le mauvais sommeil ne soit pas seulement un symptôme, mais aussi une cause de la fibromyalgie.

 

 

5/Événements extérieurs

De nombreux agents infectieux ont été incriminés pour expliquer le déclenchement de la fibromyalgie, comme les virus de l’hépatite C ou B, par exemple, ou la bactérie en cause dans la maladie de Lyme.

Environ 10 % des personnes atteintes de fibromyalgie déclarent avoir souffert d’une infection avant le début des symptômes.

Dans de nombreux cas, un traumatisme physique (accident) est impliqué dans le déclenchement de la fibromyalgie.

Les accidents de voiture causant un « coup du lapin », c’est-à-dire un traumatisme des vertèbres cervicales, sont souvent montrés du doigt.

Des traumatismes émotionnels peuvent aussi être en cause, mais ils ne concernent pas tous les cas de fibromyalgie.

C’est le cas des sévices sexuels ou de la violence survenus tôt dans la vie, ainsi que de certains événements dramatiques

 

 

 

 

Fibromyalgie et profil psychologique

 

 

De nombreuses études montrent un lien fort entre la fibromyalgie, l’anxiété et la dépression, qui sont présentes dans un tiers des cas environ.

Les troubles anxieux sont souvent présents avant l’apparition des douleurs (3/4 des patients), tandis que la dépression apparaît le plus souvent après le début de la fibromyalgie.

Les personnes atteintes de fibromyalgie ont souvent un profil psychologique particulier, défini par un caractère propice au « catastrophisme » ou à la « dramatisation », en particulier devant la douleur.

Cette attitude a tendance à amplifier l’intensité de la douleur, le sentiment d’impuissance et de détresse.

De plus, les syndromes dépressifs contribuent à abaisser le seuil de la douleur. S’ensuit alors un cercle vicieux qui rend encore plus difficile l’atténuation des symptômes.

 

 

 

Evolution :

 

La fibromyalgie n’est pas une maladie grave, au sens où elle n’entraîne pas de complications de santé majeures.

Elle n’en est pas moins une maladie pénible et invalidante pour les personnes qui en souffrent.

Les douleurs sont chroniques et souvent résistantes aux différents traitements, qu’ils soient médicaux, physiques ou psychologiques.

Cependant, elles ont tendance à rester stables à long terme, ou à s’atténuer. Il n’y a généralement pas d’aggravation.

L’intensité de la douleur et de la fatigue limite les activités quotidiennes et peut parfois avoir des répercussions sur l’activité professionnelle.

Cependant, le fait de maintenir son activité professionnelle est bénéfique sur le plan psychologique comme sur le plan physique, comme l’a montré une étude suédoise en 2005.

Des aménagements du temps de travail et du poste sont parfois nécessaires lorsque les douleurs sont très importantes.

 

 

 

Symptômes de la fibromyalgie :

 

La fibromyalgie est caractérisée par des douleurs étendues et diffuses, principalement musculaires, associées à une fatigue chronique et des troubles du sommeil.

Cependant, les symptômes diffèrent d’une personne à l’autre.

De plus, le climat, le moment de la journée, le niveau de stress et d'activité physique sont des facteurs qui influencent la gravité des symptômes et leur variabilité dans le temps.

 

Voici les principaux symptômes :

  • Des douleurs musculaires diffuses qui s'accompagnent de raideurs matinales, et de certains endroits précis du corps douloureux au toucher (voir le schéma). Le cou et les épaules sont généralement les premiers endroits douloureux, suivis par le dos, le thorax, les bras et les jambes.
    Dans les situations extrêmes, un simple toucher ou même un effleurement cause des douleurs sur tout le corps (un phénomène nommé allodynie). La douleur peut s’accompagner de l’impression que les zones douloureuses sont gonflées.
  • Une douleur constante, mais aggravée par les efforts, le froid, l’humidité, les émotions et le manque de sommeil.
  • Un sommeil léger et non réparateur, causant une fatigue dès le réveil.
  • Une fatigue persistante (toute la journée), présente dans 9 cas sur 10. Le repos ne permet pas de la faire disparaître.
  • ces principaux symptômes peuvent s’ajouter des symptômes moins caractéristiques, mais tout aussi gênants.
  • Des maux de tête ou de fortes migraines, possiblement causés par des tensions musculaires au cou et aux épaules, et par un dérèglement des voies naturelles de contrôle de la douleur.
  • Un syndrome de l’intestin irritable : diarrhée, constipation et douleurs abdominales.
  • Un état dépressif ou une anxiété (chez environ le tiers des personnes fibromyalgiques).
  • Des difficultés de concentration.
  • Une augmentation de l'acuité des sens, soit une sensibilité accrue aux odeurs, à la lumière, au bruit et aux changements de température (en plus de la sensibilité au toucher).
  • Un engourdissement et des fourmillements aux mains et aux pieds.
  • Des menstruations douloureuses et un syndrome prémenstruel marqué.
  • Un syndrome de la vessie irritable (cystite interstitielle).

 

 

Personnes à risques :

 

  • Les femmes. La fibromyalgie touche environ 4 fois plus de femmes que d’hommes. Les chercheurs pensent que les hormones sexuelles influencent l’apparition de cette maladie, mais ils ne savent pas encore de quelle manière précisément. Il semblerait que la testostérone rende les hommes plus résistants à la douleur.
  • Les personnes dont un membre de la famille souffre ou a souffert de fibromyalgie ou de dépression.
  • Les personnes qui ont des troubles du sommeil en raison de spasmes musculaires nocturnes ou du syndrome des jambes sans repos.
  • Les personnes qui ont vécu des expériences traumatisantes (un choc physique ou émotionnel), comme un accident, une chute, des sévices sexuels, une intervention chirurgicale ou un accouchement difficile.
  • Les personnes qui ont contracté une infection importante, comme une hépatite, la maladie de Lyme ou le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
  • Les personnes atteintes d’une maladie rhumatismale, comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus.

 

 

 

Facteurs de risque :

  • que des facteurs de risque, ces caractéristiques sont surtout des facteurs aggravants de la maladie.
  • Le manque ou l'excès d’activité physique.
  • La tendance à avoir des pensées catastrophistes, c’est-à-dire à se concentrer sur tout ce que la douleur apporte de négatif dans sa vie.

 

 

La cause de la fibromyalgie n'ayant pas été formellement identifiée, aucune manière de la prévenir n'est reconnue.

 

 

 

 

 

Traitemetns médicaus de la fibromylgie :

 

Parce qu'on connaît encore peu les mécanismes en cause dans la fibromyalgie, les traitements médicaux offerts aux malades reposent davantage sur l'expérience clinique que sur le blocage des mécanismes en cause dans la douleur.

Des traitements conçus pour soigner d'autres maladies, comme la dépression et l'épilepsie sont de plus en plus utilisés, après avoir montré leur efficacité dans divers essais cliniques sur la fibromyalgie.

Cependant, les médicaments à eux seuls ne permettent pas d’améliorer suffisamment la qualité de vie des personnes atteintes de fibromyalgie. La prise en charge doit donc être multidisciplinaire.

Les approches complémentaires, permettant notamment de se relaxer et d’apprendre à gérer sa douleur, restent probablement à l’heure actuelle les méthodes les plus efficaces pour mieux vivre avec la fibromyalgie.

En cas de fortes douleurs, les bains en eau chaude, avec ou sans exercices musculaires, peuvent aussi apporter un soulagement rapide .

Médicaments :

 

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), par exemple l'ibuprofène (comme Advil® ou Motrin®), le naproxène et l'acétaminophène (Tylenol®) permettent parfois d'atténuer les douleurs et les raideurs musculaires.

Leur efficacité varie d'une personne à l'autre.

Ils sont surtout utiles lorsque la fibromyalgie apparaît chez une personne atteinte d’une maladie inflammatoire, comme la polyarthrite rhumatoïde. Dans les cas de fibromyalgie « simple », ils sont rarement recommandés.

Attention !

 

À long terme, l'usage de médicaments de type AINS peut causer des effets indésirables sérieux : douleurs et saignements à l'estomac, ulcères d’estomac, dommages aux reins et hypertension.

 

Les antalgiques ou antidouleur puissants, comme la morphine, permettent d’atténuer la douleur, mais ne peuvent évidemment pas être utilisés de façon prolongée.

Le tramadol (Ralivia®, Zytram®), de la famille des opiacés (comme la morphine), s’est toutefois montré efficace dans plusieurs essais récents menés chez des patients fibromyalgiques.

Il est recommandé pour le traitement de la fibromyalgie par de nombreux experts, seul ou en association avec l’acétaminophène.

Ce médicament ne devrait toutefois être utilisé qu’en dernier recours, lorsque les autres traitements se sont avérés inefficaces.

Son emploi doit se faire sous surveillance étroite du médecin en raison du risque de dépendance.

 

 

Attention à l’abus de médicaments antidouleur ! 

Les antalgiques sont très largement utilisés par les personnes atteintes de fibromyalgie. Ils sont souvent peu efficaces, ce qui amène les patients à les utiliser de façon inadaptée, à de fortes doses et en associant différents médicaments.

 

Soyez prudents !

Les antalgiques et les anti-inflammatoires ont des effets secondaires potentiellement dangereux, surtout à long terme.

Toujours demander conseil à son médecin ou à son pharmacien avant d’utiliser un médicament.

 

Les antidépresseurs, comme les tricycliques ou les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, prescrits à faible dose, sont les traitements les plus utilisés contre la fibromyalgie.

Ils ont un effet sur de nombreuses douleurs chroniques, dont les douleurs de la fibromyalgie, et sont donc fréquemment utilisés même en l’absence de dépression.

En outre, ils augmentent la quantité de sérotonine dans le cerveau.

Or, de faibles taux de sérotonine seraient liés non seulement à la dépression, mais aussi aux migraines, aux maux digestifs et à l'anxiété, qui font partie des symptômes de la fibromyalgie.

 

L’amitryptiline (Élavil®) est utilisé chez les personnes fibromyalgiques comme antidouleur et pour ses effets sur les troubles du sommeil et la fatigue. C’est le traitement le plus souvent utilisé, en première intervention.

 

La duloxétine (Cymbalta®) peut aussi être utilisée, tout comme la fluoxétine (Prozac®) ou le moclobémide, qu’on ajoutera souvent comme traitement additionnel.

Enfin, un autre antidépresseur, le milnacipran, a montré des résultats prometteurs contre la fibromyalgie et est en cours d’évaluation au Canada.

 

Il semble que les antidépresseurs à faibles dose constituent le meilleur traitement à long terme contre les douleurs musculaires de la fibromyalgie. Toutefois, tous n'y trouvent pas un soulagement.

 

Les anticonvulsivants ou antiépileptiques - d’abord conçus pour traiter l’épilepsie – sont également efficaces contre les douleurs chroniques. Mentionnons la gabapentine (Neurontin®), la prégabaline (Lyrica®) et le topiramate (Topamax®). Certains de ces anticonvulsivants améliorent la qualité du sommeil (surtout la gabapentine, et moindrement la prégabaline). Le Lyrica® a même obtenu, en 2009 au Canada, une indication pour le traitement des douleurs associées à la fibromyalgie.

 

Des sédatifs sont parfois prescrits pour faciliter le sommeil, mais leur usage à long terme n'est généralement pas recommandé par les médecins (par exemple, l’Imovane®). En outre, la plupart des médicaments cités ci-dessus ont aussi un effet sédatif.

 

Des relaxants musculaires peuvent aussi aider à soulager la douleur. Le seul relaxant musculaire efficace pour la fibromyalgie est le Flexeril®, dont l’action est proche de celle de l’amitriptyline.

 

 

 

À noter : Les corticostéroïdes (comme la prednisone) n'ont démontré aucune efficacité pour traiter la fibromyalgie.

 

 

 

 

Exercice physique :

 

L'exercice physique fait partie intégrante du traitement de base. Il conduit l’organisme à produire des endorphines, des hormones qui procurent un bien-être et qui calment la douleur.

Plusieurs synthèses d’études, dont une publiée en 2008, ont conclu que la pratique d'exercices aérobiques supervisés réduit les symptômes de la fibromyalgie et améliore le sommeil et les capacités physiques.

Les exercices d'étirement et de renforcement amélioreraient aussi certains symptômes, mais les preuves à cet effet sont moins nombreuses.

On ne doit pas craindre d’aggraver sa maladie en faisant de l’exercice, puisque la fibromyalgie n’est pas un problème d’origine musculaire.

D’ailleurs, il est connu qu’une mauvaise condition physique contribue à générer fatigue et anxiété.

Il est toutefois important de commencer progressivement, avec un programme adapté à sa condition physique.

Les exercices d’aérobie pratiqués en piscine, préférablement en eau chaude, peuvent être un bon point de départ pour se remettre en action.

Selon 2 essais cliniques parus en 2006, les exercices d’aquaforme (marcher ou courir dans l’eau, par exemple) sont efficaces pour soulager la douleur causée par la fibromyalgie et améliorer le sentiment de bien-être.

Ils doivent être adaptés aux capacités de la personne atteinte, et leur intensité doit être augmentée de façon graduelle.

 

 

 

Psychothérapie :

 

La psychothérapie peut apporter des bienfaits significatifs

aux personnes atteintes de fibromyalgie.

La thérapie cognitivo-comportementale est particu-

lièrement efficace.

 

 

 

 

En conclusion, l'avis du Dr Dominic Larose :

 

Il ne faut pas attendre de votre médecin qu’il vous prescrira la pilule miracle qui, à elle seule, va éliminer les symptômes de la maladie.

Cette pilule n’existe pas.

Il s’agit d’un domaine où les médicaments peuvent souvent entraîner plus d’inconvénients que de bénéfices.

La fibromyalgie n’est pas une maladie mentale, bien que la santé mentale soit souvent atteinte, soit en association avec la maladie ou en conséquence de celle-ci.

Il ne s’agit aucunement d’une maladie rare.

Il s’agit d’un état chronique, mais habituellement non progressif, surtout si le patient reste actif physiquement et surveille et contrôle les pensées négatives qui surviennent.

 

 

 

 

A ce jour encore, il est difficile de faire accepter, de faire

comprendre ce qu'est la souffrance d'une Fibromyalgie...

 

 

 

 

fibromyalgie-2.jpg

 

 

 

 

Courage !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Published by Sophie - dans Un Crohn et aussi...
27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 13:22
MICI et Complications...

Mégacôlon toxique, adhérences intestinales, abcès et fissures sont autant de complications des maladies intestinales inflammatoires.

Le mégacôlon toxique

Le mégacôlon toxique (dilatation de l'intestin) est une complication particulièrement grave de la maladie de Crohn.

Les patients souffrant d’un mégacôlon toxique sont immédiatement hospitalisés.

Cette complication est en effet associée à des symptômes graves : diarrhée avec perte de sang, violents maux d’estomac et ballonnements.

Les symptômes d’un empoisonnement du sang peuvent également se manifester : fièvre élevée, rythme cardiaque accéléré et, parfois, importante chute de tension.

Une péritonite peut aussi se produire. Heureusement, le mégacôlon toxique est rare et touche surtout les patients atteints de pancolite grave (inflammation de l’ensemble du gros intestin).

Il affecte dès lors davantage les patients atteints de colite ulcéreuse (RCH) que ceux souffrant de la maladie de Crohn.

Les adhérences intestinales

Un tissu cicatriciel peut se former dans la cavité abdominale à la suite d’inflammations intestinales ou d’opérations chirurgicales.

Des morceaux d’intestin peuvent alors adhérer les uns aux autres et l’intestin grêle devient moins mobile.

Conséquence : une obstruction partielle ou complète du passage alimentaire peut se produire. Les patients sont pris de violentes douleurs, souffrent de ballonnements et doivent parfois vomir. Une hospitalisation sera souvent nécessaire.

L' obstruction disparaît parfois spontanément. Si ce n’est pas le cas, une opération s’impose.

Ces obstructions peuvent aussi être dues à des sténoses.

Les abcès, une complication fréquente

Les abcès sont fréquents dans la maladie de Crohn.

Ils sont localisés à hauteur de l’anus (abcès anorectal) ou dans la cavité abdominale autour de la paroi intestinale.

Un abcès est une accumulation de pus dans une cavité et se traite par antibiotiques.

Si nécessaire, on placera un drain afin de permettre l'évacuation du pus.

Les fissures anales

Des fissures ou des fentes peuvent apparaître autour de l’anus.

Ce sont de petites déchirures de la muqueuse anale.

Elles peuvent être très douloureuses et occasionner parfois des saignements.

Les fissures sont traitées par bains de siège et application de crèmes.

Ces traitements détendent le sphincter de façon à ce que les déchirures puissent guérir.

@ voir d'autres publications plus détaillées dans les catégories
''Un Crohn et aussi''... et ''MICI Info Santé''...
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Published by Sophie - dans Un Crohn et aussi...
26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 13:41

fatigue-1-.jpg   

 

 

 

 

La fatigue touche une grande partie des patients

atteints de la maladie de Crohn.

Présente lors des poussées, elle se manifeste aussi

très fréquemment chez les patients en rémission.

 

 

 

Pas de poussées mais de la fatigue

 

La fatigue a longtemps été attribuée aux poussées

de la maladie de Crohn.

Aujourd'hui, grâce aux nouveaux traitements, de

nombreux patients sont en rémission complète...

tout en continuant à être fatigués.

Cette fatigue, qui reste en partie inexpliquée, pour-

rait être un symptôme non intestinal de la maladie

ou une conséquence de microcarences dues aux

poussées.

 

 


Traiter le plus rapidement possible


Il ne faut pas non plus perdre de vue que souffrir

d'une maladie de Crohn est psychologiquement

éprouvant.

Ne pas pouvoir prédire la survenue d'une poussée

et, en cas de poussée, devoir gérer douleurs ab-

dominales et diarrhées sont autant d'épreuves psy-

chologiques, sans parler des no:mbreuses patholo-

gies extra-digestives qui en découlent. 

Comme d'autres maladies chroniques, la maladie

de Crohn peut avoir un impact sur la vie sociopro-

fessionnelle, amenant certains patients à devoir

abandonner leurs études, leur travail ou les sorties.

La fatigue, présente même en dehors des poussées,

peut être  le signe d'une dépression ou d'un trouble

anxieux, ainsi que d'un état carentiel.

Il est donc primordial de parvenir à contrôler la ma-

ladie le plus rapidement possible, afin d'endiguer

les symptômes… et de permettre au patient de vivre

le plus normalement possible.

En cas de fatigue persistante, il ne faut jamais hé-

siter à en parler à son médecin.

 

 


Entre repos et activités


En période de poussée, il reste évidemment con-

seillé de se reposer, afin de ne pas fatiguer davan-

tage l'organisme.

Par contre, dès que la situation s'améliore, il est

important de ne pas rester à l'écart.

Reprendre ses activités est sans doute le meilleur

moyen de ne pas renforcer le phénomène de fa-

tigue et/ou de déprime.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Published by Sophie - dans Un Crohn et aussi...
13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 07:25

 

fibromyalgie-2 

 

 

 

 

Les 10 signes les plus communs de la fibromyalgie ! 

 

 

Cause de douleur physique généralisée chez environ 5,8 millions

de personnes aux Etats-Unis, la fibromyalgie est un trouble mus-

culo-squelettique où la façon dont le cerveau interprète la dou-

leur est amplifiée, laissant ainsi les noci-récepteurs du corps

hyper-stimulés.

Cette affection provoque des douleurs – et par conséquent de la

fatigue – généralisées, et à cause de ces douleurs le patient est

privé de sommeil et peut sombrer dans la dépression.

La fibromyalgie se développe généralement à la suite d’un trau-

matisme physique grave, comme un accident, une intervention

chirurgicale ou un stress psychologique énorme.

Les patients atteints de fibromyalgie se plaignent d’une myriade

de symptômes associés aux douleurs physiques généralisées.

 

 

Voici les dix symptômes les plus communs de la fibromyalgie…

 

 

1. Douleurs physiques

Le principal symptôme de la fibromyalgie est une douleur lanci-

nante continue dans tout le corps. Cependant, certains patients

souffrent de douleurs uniquement à certains moments – par

exemple, si le climat est humide ou le client est mis sous pres-

sion (beaucoup de stress), les épisodes de douleur se déclen-

chent. D’autres par contre ne ressentent des douleurs qu’à

certains endroits (les jambes par exemple).

 

 

2. Sensibilité au toucher

Les personnes souffrant de fibromyalgie ont généralement une

sensibilité extrême, même au moindre contact.

Par exemple, à la suite d’une ecchymose ou de l’écrasement

d’un orteil, la douleur est extrêmement exagérée et dure beau-

coup plus longtemps chez un patient souffrant de fibromyalgie

que chez une personne saine.

 

 

3. Sensibilité à l’environnement

Ceux qui souffrent de fibromyalgie sont généralement sensibles

à des éléments environnementaux, tels que la fumée de ciga-

rette, les bruits, les détergents chimiques, les lumières vives,

etc...

Tous ces facteurs-là sont susceptibles d’aggraver leurs épiso-

des de douleur.

 

 

4. Raideur musculaire & articulaires

Les patients atteints de fibromyalgie souffrent constamment

de raideur dans les muscles et articulations, en particulier

quand ils se lèvent tôt le matin et s’ils sont assis pendant de

longues heures.

 

 

5. Spasmes musculaires

La fibromyalgie va souvent de pair avec des spasmes mus-

culaires douloureux, surtout pendant le sommeil, ce qui peut

rendre la nuit agitée, car les muscles douloureux se contrac-

tent sans préavis.

 

 

6. Épuisement constant

Il est commun pour les personnes souffrant de fibromyalgie

de souffrir d’insomnie ou de manque de sommeil dû à la dou-

leur constante à laquelle ils doivent faire face. À cause de

cela, ils sont constamment fatigués et leur niveau d’énergie

chute, ce qui affaiblit le système immunitaire et les rends pro-

pices à des infections.

 

 

 

7. Difficultés à se concentrer

 

La fibromyalgie provoque souvent des difficultés de con-

centration – problèmes de mémoire à court terme, difficultés

à retenir de nouvelles informations, difficultés à se concentrer

sur les tâches en cours d’exécution, et même un vertige qui

est souvent appelée « fibro- brouillard ».

 

 

8. Maux de tête chroniques

La douleur et la raideur des muscles causées par la fibromyal-

gie s’étendent souvent vers le dos, les épaules et le cou, lais-

sant les patients sous l’emprise de maux de tête chroniques et

migraines aggravés par les stimuli environnementaux (c.-à-d.

sons, lumière, odeur).

 

 

9. Troubles intestinaux

La fibromyalgie et le syndrome du côlon irritable (IBS) sont deux

conditions qui vont de pair. Les douleurs et rigidité musculaires

de la fibromyalgie conduisent à une inflammation douloureuse

du système digestif qui résulte en des épisodes de constipation

et diarrhée.

 

 

10. Dépression

Il est courant pour les patients atteints de fibromyalgie de souffrir

de dépression car ils ont affaire à une douleur constante, débili-

tante et insolvable. Cela leur impose des restrictions quant à leur

mode de vie, leur empêchant de pratiquer des activités telles que

le sport, la natation, le jogging, etc...

À cause de cela, la fibromyalgie peut souvent provoquer une per-

te d’intérêt pour les activités que le patient avait l’habitude d’aimer,

comme la marche à pied ou un après-midi passé avec les petits-

enfants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Published by Sophie - dans Un Crohn et aussi...
13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 11:25

medical

 

 

 

 

psoriasis-rhumato.jpg

 

 

 

 

Le psoriasis est généralement amélioré par une

exposition prudente au soleil, mais par peur du

regard des autres, bon nombre de malades n’osent

s’exposer.

 

Cette affection inflammatoire chronique peut parfois être

associée à des douleurs rhumatismales spécifiques.

Les spécialistes parlent de rhumatisme psoriasique.

« Nous estimons que 24% des patients atteints d’un psoriasis

vont développer un rhumatisme psoriasique », explique le Pr

Denis Jullien, dermatologue au CHU de Lyon.

« Dans 80% des cas, le psoriasis précède l’apparition des

rhumatismes. Pour la moitié des patients concernés, il se

passe même 10 à 12 ans avant que ne surviennent les dou-

leurs rhumatismales ».

Il semblerait que certaines localisations du psoriasis, comme

sur les ongles, les plis inter-fessiers, voire le cuir chevelu

peuvent s’associer plus fréquemment à un rhumatisme.

Les signes articulaires sont nombreux.

« Cela va se manifester par un gros orteil, un ou plusieurs

doigts gonflés et inflammatoires, des douleurs au niveau du

tendon d’Achille, sous la plante des pieds.

En particulier le matin », précise l’expert.

« La paroi thoracique peut aussi être douloureuse  ».

 

D’autres manifestations inflammatoires doivent alerter.

Pour certains patients, seules quelques articulations peuvent

être concernées au niveau des poignets, des doigts, des mains,

des genoux, des chevilles.

Pour d’autres, ces douleurs seront davantage localisées dans

les cervicales, les lombaires, les fesses.

Les destructions articulaires sont irréversibles, mais « il est

possible de les prévenir avec un suivi et une prise en charge

adaptée ».

Il ne faut donc pas hésiter à signaler à son dermatologue, la

présence de douleurs articulaires, or les patients négligent

souvent ce qu’ils ressentent.

Et bien que le soleil ait des vertus curatives, il est recommandé

de ne pas s’exposer sans protection toute la journée, car il

existe des risques de mélanome et de carcinome cutané.

 

 

 

 

 

Source : La voix des patients

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 août 2013 2 06 /08 /août /2013 10:10

medical

 

 

 

 pyoderma-facial

 

 

 

La folliculite est le terme utilisé pour décrire toute l’inflam

mation d’un ou plusieurs follicules pileux partout dans la

peau. 

 

La maladie est causée par des dommages aux follicules,

par un follicule bloqué, par le rasage, ou par la friction

causée par les vêtements, sangles casque, etc... 

 

Les follicules pileux dans le cou, l’aine, ou les parties génitales

sont particulièrement sensibles à l’inflammation. 

 

Le follicule endommagé est le plus souvent infectés par des

bactéries staphylocoques lorsque l’infection est présente.

 

Folliculite peut également se produire si un poil bouclé visage

est rasé de trop près et irrite la peau.

Cette seconde forme de folliculite est causée par une section

de la tige du cheveu qui a été pressé ou repoussé dans la

peau. 

 

Les deux types de folliculite surviennent surtout chez les

hommes, la seconde forme est particulièrement important 

chez les hommes afro-américains.

 

D’autres types de folliculite incluent Pityrosporum folliculite,

folliculite herpétique, folliculite gram-négatives, Pseudomonas

folliculite, folliculite à éosinophiles, et la barbe teigne.

 

La folliculite n’est pas un état ​​grave, mais elle ne nécessite

une attention immédiate si la zone est infectée ou si l’infection

se propage. 

Consultez au plus tôt des soins médicaux si, après le

traitement à domicile, les symptômes réapparaissent souvent,

si elles persistent pendant plus de deux ou trois jours, ou si

l’infection se propage.

 

 

La folliculite herpétique se loge partout ! pas que sur le visage !

mais aussi les yeux, le cuir chevelu, la langue, toute la cavité

buccale interne, certains organes internes, et externes, toutes

les parties du  corps (bras, cou, etc...) excepté la paume des

mains et les dessous de pieds !

 

 

Quels sont les symptômes de la folliculite ?

Les symptômes de la folliculite incluent une éruption cutanée

avec démangeaisons, avec des boutons ou des pustules

développés près d’un follicule pileux. 

 

 

Les symptômes de la folliculite

Vous pourriez éprouver des symptômes folliculite de temps

en temps après une blessure mineure, mais ils doivent se

résorber dans les deux ou trois jours. 

Les symptômes comprennent :

  • Démangeaisons de la peau ou de son offre au niveau du follicule pileux
  • Cloques remplies de pus avec des croûtes
  • Bosses rouges autour d’un follicule
  • La rougeur et l’inflammation.

 

Les symptômes de la folliculite profonde

Lorsque l’inflammation s’étend profondément dans la peau

autour du follicule, les symptômes comprennent :

  • Grosse bosse
  • Douleur
  • Possible cicatrices
  • Cloques remplies de pus qui suintent et croûte
  • Gonflement.

 

Symptômes graves qui pourraient indiquer une maladie
potentiellement mortelle

La folliculite n’est pas un état ​​grave, mais si elle n’est pas traitée,

une infection staphylococcique (une infection causée par des

bactéries staphylocoques) peut parfois entrer dans le sang et

la propagation, résultant en une infection systémique appelée

bactériémie ou une septicémie qui devraient être immédiatement

évaluée dans un contexte d’urgence. 

Cherchez des soins médicaux immédiats si vous avez une

folliculite qui persiste au délà de 3 jours, ou qui revient très sou-

vent, car une infection au staphylocoques chez une personne

auto-immune, c'est un symptôme potentiellement mortel, y

compris :

  • Changement du niveau de conscience ou de vigilance, tels que s’évanouir ou absence de réponse
  • Confusion ou perte de conscience, même pour un bref instant
  • Haute fièvre (supérieure à 101 degrés Fahrenheit)
  • Difficulté à respirer, ce qui peut être accompagné par des lèvres pâle ou bleu, le rythme cardiaque (tachycardie), et l’anxiété
  • Douleur sévère.

 

 

Quelles sont les causes de la folliculite ?

La folliculite est causée par des dommages aux follicules

de cheveux ou poils due à l’habillement (tissus en particulier

rugueux comme la laine), sangles, casque, rasoir, ou d’autres

objets...

La folliculite peut aussi se développer à partir d’un follicule

bloqué comme un résultat de rasage.

 

Le rasage peut causer deux types de folliculite :

soit une infection staphylococcique (une infection causée par

des bactéries staphylocoques) qui est habituellement dans la

zone de la barbe et est appelé démangeaisons barbier, ou

l’inflammation causée par un poil court du visage qui a courbé

et repoussé dans le peau. 

Cette seconde forme est appelée pseudofolliculite barbae. 

Les deux formes de folliculite surviennent surtout chez les

hommes et sont aggravés par le rasage.

 

Les autres causes de la folliculite incluent une infection

herpétique (folliculite herpétique), des réactions indésirables

à long terme, un traitement antibiotique pour l’acné (Gram

négatif folliculite), l’eau chaude du jacuzzi ou piscine chauf-

fée (Pseudomonas folliculite), et les infections fongiques

(barbae teignes).

 

L'éosinophiles folliculite qui se caractérise par une éruption

cutanée prurigineuse, n’a pas de cause connue.

 

 

 

Quels sont les facteurs de risque pour la folliculite ?

Un certain nombre de facteurs augmentent le risque de

développer une folliculite. 

 

Les facteurs de risque pour la folliculite incluent :

  • Toute condition médicale qui augmente votre risque d’infection
  • L’exposition à l’eau chaude, en particulier dans les spas ou les piscines chauffées
  • L’exposition aux corticostéroïdes topiques
  • À long terme des traitements antibiotiques de peau
  • Obésité  
  • Les traumatismes de la peau.

 

 

Comment réduire votre risque de folliculite ? 

Vous pouvez être en mesure de réduire votre risque de

folliculite en :

  • Eviter les frottements des vêtements trop serrés
  • Changement de rasoirs ou des lames de rasoir après chaque utilisation
  • Garder votre rasoir propre
  • Garder votre peau propre, surtout après l’exercice, la transpiration, ou en utilisant les spas ou les piscines chauffées
  • Gérer votre poids
  • Minimiser les traumatismes pendant le rasage
  • Utiliser des savons doux et crèmes pour la peau, de préférence sans parfum.

 

 

 

Comment est traitée la folliculite ?

Des cas bénins de folliculite disparaissent habituellement dans

les deux à trois jours. 

Si le problème persiste ou réapparaît, ou si l’infection s’installe,

vous pouvez avoir besoin de médicaments spécifiques pour le

type d’infection. 

Il est important de prendre le cours complet de traitement pour

toute infection ou l’infection peut réapparaître, aggraver ou de

la propagation dans les plus brefs arrêts de traitement.

 

 

Traitements pour la folliculite graves ou persistants

Certains traitements contre la folliculite graves ou infectieuses

comprennent des médicamanets par voie orale ou topique, à

savoir :

des antibiotiques , des antifongiques, des antiviraux, des anti-

histaminiques, des corticostéroïdes. 

 

Le choix du traitement dépend du type et la gravité de votre

maladie et comprennent :

  • Les antibiotiques comme l’érythromycine (E-Mycin, Ery-Tab), tétracycline (Acrymycin V, Sumycin), ou dicloxacilline (Dynapen)
  • Les agents antifongiques tels que la terbinafine (Lamisil, Lotrimin, Nizoral)
  • Les antihistaminiques pour les démangeaisons, tels que le chlorhydrate ceterizine (Zyrtec), diphenhydramine ( Benadryl ), fexofénadine (Allegra), et la loratadine (Claritin), Atarax 
  • Les agents antiviraux tels que le valacyclovir (Valtrex), l’aciclovir (Zovirax), et le famciclovir (Famvir)
  • Les corticostéroïdes topiques, comme la crème d’hydrocortisone (Cort-Dôme, Dermacort, Hytone, Synacort), le dipropionate de bétaméthasone (Diprosone), flurandrenolide (Cordran), propionate de fluticasone (cultiver), et l’acétonide de triamcinolone (Aristocort, Kenalog). Haute et très haute résistance corticoïdes sont le dipropionate de bétaméthasone (Diprosone, Diprolene), fluocinonide (Lidex), le triamcinolone (Kenalog), et le propionate de clobétasol (Temovate).

 

 

Qu’est-ce que vous pouvez faire pour améliorer votre
folliculite ? 

La plupart des cas de folliculite se résorbe tout seul dans les

deux à trois jours, voire plus si infectieuse et maladie auto-

immune. 

Que vous soyez traité avec des médicaments ou pas, vous

pouvez également empêcher ou limiter les épidémies récidives

de folliculite :

  • Gérer votre poids
  • Le passage à un rasoir électrique ou de changer les lames de rasoir après chaque utilisation
  • Le passage à des savons doux et crèmes pour la peau, de préférence sans parfum
  • Se laver soigneusement la peau après l’exercice, la transpiration, ou en utilisant les spas ou les piscines chauffées
  • Porter des vêtements amples, autant que possible.

 

 

Quelles sont les complications potentielles de la folliculite ?

Les complications de la folliculite non traitée ou mal contrôlée

peuvent être graves dans de rares cas. 

Vous pouvez aider à réduire votre risque de complications

graves en suivant le plan de traitement que vous et votre médecin

vous aura prescrit. 

Les complications de la folliculite incluent des infections bacté-

riennes, qui si elles ne sont pas traitées, peuvent conduire à

une septicémie, cas plutôt rare de nos jours, mais il faut être

vigilant en cas d'infection et de maladie auto-immune.

 

 

 

 

 

 

 

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 11:43

medical

 

 

 

 

Fistule, oui mais encore ?

 

Une fistule est un conduit anormal faisant communiquer

une cavité ou un organe avec un autre ou avec l'extérieur

de l'organisme.

Un liquide normal ou physiologique circule à travers la fistule.

 

 

 

Généralités 

On distingue la fistule interne de la fistule externe selon que

l'évacuation se fait à l'intérieur ou à l'extérieur de l'organisme.

 

 

Classification 

Il existe plusieurs types de fistule (liste non exhaustive) dont

certaines sont plus caractéristiques ou plus fréquentes que

d'autres :

  • La fistule anale. La fistule sans doute la plus connue du grand public est la fistule anale.Elle est le résultat d'une affection d'une petite glande située à l'intérieur de la paroi du canal anal (portion du rectum se terminant par l'anus). La fistule anale est la conséquence d'un abcès de la paroi du canal anal, susceptible de s'étendre vers le bas ou vers le haut, voire à travers l'appareil musculaire, constituant le sphincter c'est-à-dire les muscles circulaires, permettant la fermeture de l'ouverture de l'anus. Malgré le fait que les abcès s'ouvrent vers l'extérieur, ils ne sont pas toujours convenablement drainés, entraînant alors l'apparition de douleurs survenant par épisodes, et de rétention de pus. Il est important d'évaluer avec exactitude le trajet de la fistule qui occasionne les douleurs. Ceci se pratique sous anesthésie générale. Le traitement, uniquement chirurgical dans ce cas, va permettre de mettre à plat l'intégrité des trajets fistuleux et de respecter le sphincter de l'anus. Les fistules anales apparaissent entre la glande et la marge anale. Les symptômes dont souffre le patient au cours de cette pathologie gastroentérologique (le gastroentérologue est le médecin spécialisé du tube digestif) sont : un suintement (écoulement de liquide) de matières fécales associé à du pus et des démangeaisons (prurit anal) dues à ce suintement entre autres.
  •  Les fistules digestives sont soit congénitales soit acquises. Ces fistules digestives de nature congénitale font communiquer une cavité intestinale comme l' intestin et le côlon avec la peau.
  •  La plus fréquente des fistules digestives est la fistule bilio-digestive. Celle-ci est une communication interne entre la vésicule biliaire et le duodénum. Moins fréquemment la communication s'installe entre le côlon et une partie de l'intestin grêle (anse intestinale). Ce type de fistule digestive est le résultat d'un calcul apparaissant à l'intérieur de la vésicule biliaire. Les fistules digestives de nature acquise, se caractérisent par l'émission de bile ou de gaz, voire de matières fécales quand on les incise. Elles sont le plus souvent le résultat d'un défaut de cicatrisation d'une anastomose. Leur évolution est le plus souvent délétère (grave).

 

  • Les fistules urinaires. Elles sont susceptibles de concerner l'uretère (canal conduisant l'urine de la vessie vers l'extérieur) où la vessie elle-même. Elles peuvent être congénitales ou acquises, à l'instar des fistules digestives. Le plus souvent elles sont le résultat de l'évolution d'une inflammation et/ou d'une tumeur. Elles peuvent également survenir à la suite d'une plaie après intervention chirurgicale ou d'un traumatisme. C'est le cas entre autres de la fistule vésico-vaginale qui apparaît après un accouchement difficile ou à la suite de l'ablation de l'utérus (hystérectomie). 

 

  • Les fistules respiratoires sont essentiellement les fistules trachéo-broncho-oesophagiennes qui font généralement suite à une tumeur comme un cancer de l'oesophage et les fistules pancréatico-pleurales qui sont le résultat d'une pancréatite chronique. Les symptômes présentés par un patient souffrant de fistule sont les suivants (liste non exhaustive) :

 

  • Une fistule, chez certains individus, n'occasionne l'apparition d'aucun symptôme.
  • Par définition une fistule est la communication entre deux organes, d'où l'apparition d'un écoulement du premier viscère vers le second, ou d'un viscère vers l'extérieur et ceci à travers la peau.
  • L'écoulement peut également se faire à l'intérieur de la vessie entre autres.
  • Une fistule laisse quelquefois le passage à un gaz intestinal vers les voies urinaires. Les spécialistes en urologie appellent ceci une une pneumaturie. Quelquefois l'urine passe de la vessie vers le vagin.
  • Les symptômes ne sont pas toujours évidents. Par exemple il peut s'agir d'une diarrhée qui est le résultat de l'apparition d'une fistule entre deux segments du tube digestif. 
  • Dans certains cas on constate une perturbation du fonctionnement des organes concernés à cause de la présence d'une fistule. Par exemple la fistule de l'oreille entraîne l'apparition d'une surdité et des vertiges.Le diagnostic de fistule est posé grâce à l'interrogatoire et à l'examen du patient ainsi que ses antécédents. Les examens complémentaires et plus particulièrement la radiologie des organes concernés, permettent également d'orienter le diagnostic. Le plus souvent il est nécessaire de connaître avec exactitude le trajet de la fistule à travers les tissus qu'elle empreinte. La connaissance du trajet de la fistule favorise le traitement. Les spécialistes utilisent une technique appelée la fistulographie en utilisant un produit de contraste contenant de l'iode et hydrosoluble. Celui-ci est injecté à l'intérieur de la fistule et la rend celle-ci visible sur les radiographies.

 

  • La fistule artérioveineuse est une communication entre une artère une veine. À l'intérieur d'une artère la pression est plus forte qu'à l'intérieur d'une veine. Dans ce cas le sang à l'intérieur d'une artère est soumis à une pression qui le fait passer directement à l'intérieur de la veine, où la pression est habituellement plus faible. Ceci entraîne l'apparition d'une diminution du débit sanguin de l'artère en aval et une augmentation du débit sanguin dans la veine qui voit son volume augmenter. Ce type d'affection est susceptible de survenir à la suite d'un acte médical, comme par exemple, une ponction artérielle. Une plaie accidentelle des vaisseaux, est également susceptible de favoriser l'apparition d'une fistule artérioveineuse.Son traitement consiste à procéder à une intention chirurgicale, assez rarement d'ailleurs. Quelquefois le corps médical est amené à créer intentionnellement une communication entre une artère et une veine, de manière à provoquer le développement de veines superficielles dont le débit est plus élevé, surtout chez les individus présentant une insuffisance rénale chronique et qu'il est nécessaire de traiter par le rein artificiel (dialyse rénale). Cette technique permet de faciliter la mise en place du circuit d'hémodialyse.

 

  • La fistule broncho-pleurale est une communication qui s'établit contre les bronches et la cavité pleurale (espace virtuel situé entre les deux plèvres pulmonaires qui sont les membranes de recouvrement et de protection des poumons). 

 

  • La fistule bronchopleurale apparaît entre autres au cours d'une pleurésie. Ceci se traduit par l'apparition ou l'exagération de façon brutale, d'une expectoration que les spécialistes en pneumologie, appellent la vomique associée à l'apparition, sur les radiographies du thorax, d'un niveau hydroaérique : le pyopneumothorax. Il s'agit d'une fistulisation qui ne favorise pas le traitement de la pleurésie. Les spécialistes en pneumologie doivent alors mettre en place un drainage double associé à un système de lavage des plèvres pulmonaires. 

 

  • La fistule cervicale. Chez certains patients on constate des malformations concernant le pharynx. Ceci est le résultat d'un mauvais développement chez l'embryon.L'invagination de la base de la langue en direction du cou va constituer, chez l'embryon, la glande thyroïde. Cette invagination porte le nom de tractus thyréoglosse qui doit normalement se fermer chez l'embryon au moment de l'ébauche de la thyroïde dans le cou. Habituellement il persiste normalement un petit reliquat fibreux. Quelquefois la fermeture ne se ferme pas totalement. Ceci a pour conséquence de laisser persister une cavité entre la langue et la thyroïde (favorisant la survenue de kystes du tractus thyréoglosse). Chez certains patients ce kyste ne se révèle pas après l'accouchement mais plusieurs années après la naissance. On constate d'abord une inflammation, puis ensuite survient une fistulisation vers la peau du cou. Durant la période embryonnaire les côtés du cou c'est-à-dire les faces latérales de la région cervicale, présentent des orifices totalement comparables aux branchies des poissons (syndrome du premier arc). Ces orifices situés à la face latérale du cou doivent normalement se fermer. Dans certains cas, on constate qu'il subsiste des poches enkystées (kyste amygdaloïde) et quelquefois même une communication entre le pharynx et  la peau qui recouvre le cou. Chez certains individus ces fistules n'évoluent pas et ne donnent donc pas lieu à un écoulement, c'est la raison pour laquelle on les nomme fistule sèche. Néanmoins elles peuvent dans certains cas être le foyer d'une surinfection ce qui aboutit à un écoulement purulent de manière chronique donc s'étalant sur une très longue période. Ce type de fistule a par ailleurs pour caractéristique d'être insensible aux traitements antibiotiques et médicaux de façon générale. Il est alors nécessaire d'envisager une intervention chirurgicale de manière à éviter les surinfections qui se chronicisent de façon désespérante. Les techniques utilisées ne sont pas toujours efficaces étant donné les difficultés liées à la voie d'abord rendant l'exérèse parfois difficile. Les difficultés d'exérèse sont également liées au degré d'extension et à la profondeur de la fistule. 

 

  • La fistule nasale est un orifice situé au niveau de la peau qui recouvre le dos du nez. Situé au milieu, la fistule nasale est le résultat d'une anomalie de la fermeture durant le développement embryonnaire. Ce type de fistule se termine par une extrémité, qui est borgne au niveau de la glabelle et quelquefois plus profondément, au niveau de la région ethmoïdale située à la base du crâne. Une intervention chirurgicale est envisagée de manière à procéder à l'exérèse de ce type de fistule. Les difficultés d'exérèse sont en liaison étroite avec l'importance du prolongement ethmoïdal. 

 

  • La fistule salivaire fait suite à la rupture ou à la plaie du canal excréteur d'une glande salivaire (canal de Sténon, de Wharton). Quelquefois elle survient à la suite de l'ouverture à la peau d'un abcès d'une glande salivaire. La glande salivaire la plus exposée et la parotide. La fistule fait communiquer la salive avec la peau ou à l'intérieur même de la bouche (fistule muqueuse).

 

  • La fistule gangliobronchique est le résultat de l'issue à l'intérieur des bronches des poumons, du contenu d'un ganglion lymphatique.Il s'agit d'un accident généralement faisant suite à une infection par la tuberculose. On constate l'apparition de cette variété de fistule au cours de la primo-infection tuberculeuse, qui s'accompagne de ganglions lymphatiques volumineux, venant compresser les tissus de voisinage. Le caséum contenu finit par se déverser à l'intérieur des bronches. L'évolution peut se faire vers une asphyxie, qui nécessite une prise en charge en service de réanimation pour procéder à une aspiration d'urgence.

 

  • La fistule gangliobronchique tardive est une autre variété de fistule gangliobronchique. Dans ce cas le caséum contenu dans le ganglion se calcifie. Ensuite avec le temps, ce ganglion finit par éroder la paroi de la bronche. Au final le patient concerné rejette un caillou généralement associé à une hémoptysie c'est-à-dire des crachats de sang.

 

  • La fistule périauriculaire se caractérise par un petit orifice au niveau de la peau situé en avant de l'insertion du pavillon de l'oreille. Cette affection en est le résultat d'une fermeture complète de la première fente branchiale (syndrome du premier arc). La fistule péri-auriculaire nécessite une intervention chirurgicale à type d'exérèse (elle est retirée) de la fistule afin d'éviter les complications liées à une éventuelle surinfection. 

 

  • La fistule oesotrachéale est une communication anormale qui apparaît entre l'oesophage et la trachée située en avant. Ceci a pour conséquence de permettre le passage plus ou moins complet de la salive et des aliments qui sont avalés par le patient. Ce sont avant tout les boissons qui, de cette manière, sont transportées à l'intérieur des voies aériennes.

 

  • La fistule oesotrachéale aboutit donc à une fausse route qui entraîne immédiatement l'apparition d'une toux, et surtout d'une infection de l'appareil respiratoire, infection qui se chronicise dans le temps (infection à répétition s'étalant sur une longue période). Ces infections concernent avant tout la base du poumon droit. En effet, il s'agit de la région pulmonaire la plus exposée du fait de l'anatomie des bronches et de la pesanteur. 

Il est nécessaire de distinguer deux types de fistule oesotrachéale :

  • La fistule oesotrachéale faisant suite à une malformation congénitale découverte dès les premiers jours de la vie et qui nécessite une intervention chirurgicale.
  • La fistule oesotrachéale acquise généralement due à un envahissement vers la trachée d'un cancer de l'oesophage. La problématique concernant cette variété de fistule est le traitement. Une intervention chirurgicale ou une autre technique thérapeutique comme par exemple la radiothérapie, c'est-à-dire l'utilisation de rayons X comme traitement, serait préjudiciable. Ces techniques finiraient par aggraver la communication anormale.

C'est la raison pour laquelle il a été mis au point des prothèses 

endoesophagiennes et endotrachéales qui permettent au

patient de survivre.

 

 

 

Mais aussi fistules buccales, lacrymales, labyrintique, etc...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 12:48

medical

 

 

crohn

 

 

 

Maladie de Crohn

 

et

 

Polypathologies Extra-digestives

 

 

 

 

 

En dehors des manifestations digestives,

La maladie de Crohn peut également provoquer des

manifestations articulaires, cutanées ou oculaires...

  • 30% environ des personnes atteintes de la Maladie de Crohn présentent au moins une fois au cours de leur existence une lésion extra-digestive.
  • 
  • Certaines manifestations extra-intestinales peuvent parfois représenter les premiers signes de la maladie et la révéler.

 

 

Chez l'enfant et l'adolescent : une cassure des courbes staturo-pondérales et un retard pubertaire peut évoquer une Maladie de Crohn.

 

 

 

Lésions cutanées

 

 

Les lésions de la peau ne sont pas toujours spécifiques

et peuvent ressembler à d'autres pathologies cutanées.

Il s'agit d' aphtes buccaux, d' érythème noueux ou de

pyoderma gangrenosum.

 

Érythèmes noueux :

Des nodules boules sous la peau, bleutés, douloureux

situés sur la face antérieure des jambes peuvent apparaître.

Ces manifestations disparaissent lors du traitement des

poussées.

 

Pyoderma gangrenosum :

Il s'agit d'ulcérations localisées au niveau des membres

inférieurs, des fesses et du visage.

 

 

 

 

Rhumatismes

 

 

Des rhumatismes articulaires périphériques, d'évolution

corrélée à la poussée, ou des rhumatismes axiaux de

type sacro-iliite ou une spondylarthrite ankylosante,

d'évolution chronique peuvent apparaitre au cours d'une

Maladie de Chron.

 

Localisations des rhumatismes :
  • Les rhumatismes peuvent siéger au niveau du cou, des reins, du dos, des articulations sacro-iliaques , des coude, du poignets, talons, genoux, ou des chevilles.
  • 5 % des malades présentant une maladie de Crohn sont réellement gênés par ces rhumatismes.

 

 

Evolution des douleurs :
  • Les douleurs apparaissent en fin de nuit et provoquent le réveil et s'accompagnent d'un enraidissement des articulations atteintes.
  • Elles disparaissent ensuite lors du dérouillage matinal.
  • Les douleurs peuvent survenir lors des poussées évolutives digestives et parfois même précéder la poussée digestive de quelques jours puis disparaissent avec le traitement de la maladie digestive.

 

 

Rhumatisme axial :

Le rhumatisme axial, atteignant essentiellement la colonne

vertébrale, touche 5 à 10 % des patients.

Rhumatisme périphérique :
  • Le rhumatisme périphérique touche une ou plusieurs articulations comme les genoux ou les poignets.
  • Le rhumatisme périphérique touche 15 a 20 % des patients.

 

 

Les deux formes de rhumatisme  peuvent être parfois associées.

 

 

 

 

 

Manifestations Hépatobiliaires

 

 

Des manifestations hépato biliaires peuvent également survenir :

  • stéatose
  • Lithiase biliaire
  • Cholangites sclérosantes.
  • Abcès hépatique

 

 

 

Lésions Oculaires

 

  • Les manifestations ophtalmologiques sont souvent peu spécifiques de cette pathologie : douleurs, larmoiements, , vision trouble, photophobie... rougeurs...
  • Baisse de la vision : Un traitement doit être envisagé afin d'éviter l'apparition d'une cécité.
  • Il est vivement conseillé de consulter un ophtalmologue lorsque le diagnostic de Maladie de Crohn est posé.
  • La majorité des manifestations oculaires surviennent lors des poussées digestives.
  • Uvéites, Kératites, Sclérites et Episclérites peuvent apparaître.

 

 

 

Manifestations Hématologiques

 

 

Une anémie, le plus souvent par carences, parfois associées,

(fer, folates, vitamine B12), ou inflammatoire, accompagnée

d'une thrombocytose.

 

 

 

 

Autres Pathologies

 

  • Atteinte pancréatite
  • Atteinte rénale
  • Atteinte pulmonaire
  • Maladie thromboembolique
  • Atteintes Urologiques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 22:43

Recherche-medicale.jpg

 

 

 

 

 

Certains signes cutanés peuvent être révélateurs de

l'affection.

Certains sont spécifiques, d'autres non spécifiques,

enfin parfois il peut s'agir de maladies associées.

 

 



MANIFESTATIONS SPECIFIQUES



Il s'agit surtout d'atteinte des grands plis: périnée,

la région inguinale, la région péri-anale, les fesses.

Ces atteintes peuvent être de simples fissures mais

peuvent prendre un aspect pseudo-tumoral, être de

véritables ulcérations à l'emporte-pièce, des abcès.

Parfois, il s'agit de véritables fistules entéro-cutanées

(entre l'intestin et la peau) qui sont à l'origine d'écoule-

ments de mucosités ou même de matières fécales,

dont les traitements habituels sont parfois désespérants.

Un nouveau traitement semble efficace depuis quelque

temps, c'est l'administration d'avakine qui est un anticorps

monoclonal qui inhibe le TNF Alpha (médiateur pro-

inflammatoire) .

Dans les 2/3 des cas, l'administration d'avakine aux

semaines 0, 2 et 6, a permis la cicatrisation d'au moins

50% des fistules avec rémission complète.

Les résultats ont été obtenus assez rapidement en 2

semaines environ et le traitement a été efficace pendant

environ 3 mois.

 

L'examen anatomo-pathologique met en évidence le

granulome à cellules géantes, typiques de la maladie

de Crohn.

Par ailleurs, des lésions orales peuvent se manifester :

lésions nodulaires de la face interne des joues, des

gencives, pouvant aller jusqu'à des ulcérations, et

pouvant précéder ou inaugurer l'atteinte iléo-colique.

 

 



MANIFESTATIONS NON SPECIFIQUES


Elle sont réactionnelles comme l'érythème noueux cité

plus haut, certaines lésions de pyodermite, de vascularite

cutanée nécrosante, de placards rouges chauds

douloureux, voire de Pyoderma Gangrenosum.

(voir article sur le Pyoderma facial)

 

La biopsie cutanée précisera le diagnostic dans tous

les cas.

 

 



MALADIES ASSOCIEES

Elles peuvent accompagner la maladie de Crohn :

une épidermolyse bulleuse, un Vitiglio, un Lichen Plan, 

un Lupus Erythémateux, une Sclérodermie, un syndrome

de Gougerot Sjogren.

 

Tout cela suggère bien le caractère auto-immune de la

maladie de Crohn.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Published by Sophie - dans Un Crohn et aussi...
10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 13:55

 

medical

 

 

Maladie de Crohn et Complications

 

 

 

 

 

 

La maladie de Crohn peut provoquer certaines complications plus ou moins sévères.

 

 

Un retard de croissance

  • Le retard de croissance staturo pondérale chez les enfants et les adolescents est une complication de la maladie de Crohn.
  • Ce retard peut parfois révéler la maladie.

 

 

Une Anémie

 

L'apparition d'hémorragies, d'une mauvaise absorption de fer, ainsi qu’une carence en vitamine B12 peuvent provoquer une anémie permanente.

 

 

 

 

Complications digestives

 

  • Ballonnements et constipation.
  • Obstruction intestinale ou occlusion.
  • Fistules et fissures anales.
  • Abcès intra-abdominaux.
  • Manifestations ano-périnéales invalidantes.
  • Péritonite localisée ou généralisée.
  • Appendicite aiguë.
  • Hémorragie digestive.
  • Perforation, colectasie,
  • Abcès.
  • Manifestations hépato-biliaires.

 

 

 

Dénutrition et Malabsorption

 

 

Au cours des poussées, les personnes atteintes de la maladie ont tendance à moins manger et à se dénutrir.

 

Voir aussi l'article Maladie de Crohn, Complications et Malabsorption - Catégorie MICI, Crohn, info, santé, en date du 15 mars 2012, ainsi que tous les articles sur les vitamines, oligo-éléments, sels minéraux, oméga, pro-biotiques...

 

  

 

 

 

Cancer

 

  • Transformation néoplasique.
  • Adénocarcinome de l'intestin grêle.
  • Cholangiocarcinome.
  • Cancer du côlon.

 

Les personnes atteintes de la maladie de Crohn présentent un risque augmenté d'être victimes d'un cancer du côlon, lorsque la maladie est ancienne et étendue.

 

 

 

 

Autres Manifestations

 

 

Arthrite, affections de la peau, inflammation des yeux, calculs rénaux...peuvent compliquer la maladie de Crohn. (cf article Maladie de Crohn et Polypathologies Extra-digestives - Catégorie MICI, Crohn, info, santé) en date du 21 mars 2012.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Profil

  • Sophie
  • Mon regard sur la vie...
Ma philosophie...
Moi, la fille à la MICI...
Mon combat aux côtés de l'AFA : les MICI !
  • Mon regard sur la vie... Ma philosophie... Moi, la fille à la MICI... Mon combat aux côtés de l'AFA : les MICI !

C'est qui moi ?

Sophie, une fille comme les autres en toute simplicité !

Sophie, la fille à la MICI !... Oui et alors !

J'aime la vie ! Les bons moments passent trop vite...

La vie est trop courte ! Alors profitons des petits plaisirs que nous offre la vie...

Et n'oubliez pas, on reconnait le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va !

Je suis :

curieuse (on apprend tous les jours), constructive (les moments difficiles nous construisent jours après jours...), cool (je me prends pas la tête pour rien), enthousiaste, optimiste, ouverte, tjrs à l'écoute, positive, rêveuse, gourmande...

J'aime :

La campagne de com de l'AFA ''La souffrance sous silence''.

Le clip de Clémentine Célarié ''à ma MICI, je ne dis pas ok''.

Le blog d'Alain Olympie, et le Olympie world en image... c'est génial !

Le livre de mon ami Jean Michel Hédreux ''Recto la vie c'est Nickel crohn''.

La publicité, et avec le Publigeekaire... c'est cool !

La cuisine, la gastronomie, l'oenologie... Oui, je suis très gourmande !!

 

 

 

 

le-bohneur