2/ La poire améliore votre système immunitaire.
Selon une étude de l'Université de l'Illinois publiée cette année,
la fibre soluble stimule le système immunitaire : des souris à
qui on en administrait dans leur nourriture sont devenues moins
malades et ont récupéré plus vite que leurs congénères nourries
des fibres non solubles. Ce qui ne veut pas dire que le second
type de fibres, celui de la peau des poires, soit mauvais – c'est
lui qui active la digestion et le transit intestinal.
3/ La poire ralentit le vieillissement prématuré de votre
peau.
Vous voulez une autre raison de manger la peau de la poire ?
En mûrissant, elle se charge (comme celle de la pomme) de
substances qui décomposent les radicaux libres.
Des chercheurs de l'université autrichienne d'Innsbruck ont
découvert que la chlorophylle de la peau et de la chair sous-
jacente (qui donne leur couleur aux poires vertes) se trans-
forme graduellement en une série d'antioxydants actifs.
4/ La poire vous donne plus d’énergie.
En incorporant une tasse (250 mL) de tranches de poire à
votre salade le midi, vous obtenez environ 10 % de l'apport
journalier recommandé en vitamine C, composé aux multiples
bienfaits dont celui de faciliter l'absorption du fer requis pour
fabriquer les globules rouges.
5/ La poire stimule votre matière grise.
Une poire moyenne contient 15 % du cuivre dont votre système
nerveux a besoin chaque jour.
Les ions de cuivre agissent sur des neurotransmetteurs impli-
qués dans le fonctionnement des synapses, zones de contact
entre les neurones.
Or, notre aptitude à apprendre et à mémoriser dépend de la
robustesse des transmissions neuronales, nous révèle une
recherche effectuée à l'École de médecine de l'université
Washington du Missouri.
6/ La poire diminue votre risque de cancer.
Grignotez une poire de taille moyenne l'après-midi, et vous
procurez à votre organisme 8 % de sa dose quotidienne de
vitamine K, un facteur coagulant essentiel.
En comparant les sujets d'une étude qui absorbaient le plus
et le moins de vitamine K, des chercheurs de la clinique Mayo
du Minnesota ont constaté que le risque de lymphome non
hodgkinien, un cancer du système immunitaire, était inférieur
de quelque 45 % chez les premiers.
C'est la saison des poires... alors sous toutes formes, crues
ou cuites, croquons dans la poire !