Le respect est une vertu fort négligée.
Le respect c’est l’espace vital.
Lorsqu’on ne se donne pas le respect, on ouvre
des portes et des fenêtres...
Et ce dans différents aspects de notre être, et ces
espaces se remplissent, ces espaces deviennent
les manques de respect des autres envers nous.
C’est en nous, en chacun de nous que se situe la
clé du respect.
On ne peut jamais blâmer l’autre de son manque
de respect.
Le manque de respect de l’autre est toujours cons-
titué du manque de respect envers nous-mêmes.
Le respect, c’est la survie de l’être.
Le respect est une forme d’amour de soi.
Ce qui ne veut pas dire qu’on n’accueille pas l’autre,
mais on l’accueille près de soi et non en soi.
Le respect appelle toujours le respect.
Et le respect a un grand besoin de l’être.
Lorsque vous manifestez à quelqu’un votre respect,
cette personne se sent grandie, cette personne se
sent comprise.
Les manifestations de respect qui sont de l’amour,
éveillent toujours chez ceux et celles qui les reçoi-
vent, un plus grand respect d’eux-mêmes.
Le respect admire ce qui est... et le laisse vivre.
Le respect reçoit la beauté de l’autre et laisse cette
beauté vivre et se développer sans chercher à se
l’accaparer.
Lorsque deux respects se côtoient, l’amour naît.
Les respects cheminent côte à côte, ne s’interpé-
nètrent jamais.
Ce qui ne veut pas dire que les corps ne peuvent
pas se joindre, que les émotions ne peuvent pas
se frôler, que les pensées ne peuvent pas chevau-
cher ensemble les grands espaces, mais que tou-
jours, il y a de la place pour que chacun des êtres
puisse se développer dans son essence, pour que
chacun des êtres puisse continuer à se reconnaître.
Sophie