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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 10:54

aromatherapie

 

 

 

 

Qu'est-ce-que l'aromathérapie ?

À cause peut-être de son préfixe « aroma », une perception

courante veut que l'aromathérapie se résume à diffuser

d'agréables odeurs juste pour le plaisir...

Or le suffixe « thérapie » indique bien qu'il s'agit d'une ap-

proche de soin - assez complexe, d'ailleurs - dont les es-

sences aromatiques des plantes constituent la base.

L'appellation qui est devenue d'usage courant pour parler

des essences aromatiques est « huiles essentielles ».

 

Comme méthode thérapeutique, l'aromathérapie figure

parmi les outils-ressources de la naturopathie.

On s'en sert contre plusieurs affections (toux, maux de tête,

sinusite, asthme, problèmes digestifs, insomnie, fatigue,

blessures sportives, pelade), mais selon les aromathérapeutes,

son action la plus remarquable est de nature antiseptique

(contre les bactéries, les virus, les champignons et les para-

sites).

On s'en sert également pour l'hygiène des espaces intérieurs

(prévention et traitement des maladies infectieuses), en soins

esthétiques et pour la détente.

On lui prête aussi une action bienfaisante sur le plan psycho-

logique et pour contrer l’anxiété. Cependant relativement peu

d’études scientifiques appuient ces applications.

 

Les huiles essentielles peuvent être utilisées par voie interne,

externe ou aérienne.

 

Voie interne :

Comme les huiles essentielles sont irritantes pour les muqueu-

ses, on les mélange généralement à un peu d’huile végétale,

à du miel ou à du yogourt (elles ne se diluent pas dans l'eau).

On trouve aussi sur le marché des huiles préparées avec de

l’alcool, des oléocapsules (avec une base d'huile végétale)

ainsi que des préparations en capsules et en suppositoires.

 

Voie externe :

L'huile peut se diffuser dans l'organisme à travers la peau ;

on la mêle à une huile de massage ou à un onguent.

 

Voie aérienne :

L'huile diffusée dans l'air est absorbée par les voies respira-

toires ; il existe plusieurs modes de diffusion, à savoir :

  • Les diffuseurs à soufflerie permettent une nébulisation des huiles et une diffusion dans un espace assez vaste; c'est la meilleure méthode pour un usage thérapeutique par voie aérienne.
  • La méthode passive (poterie poreuse) ne permet qu'une faible évaporation, sans que les particules puissent agir sur la qualité de l'air.
  • La chaleur (sur une chandelle ou une lampe) diffuse le parfum, mais risque de détruire les propriétés thérapeutiques des huiles essentielles.
  • Les ventilateurs (dans les systèmes d'aération des maisons ou des autos) sont efficaces, sauf s’ils sont munis d’un filtre qui risque de retenir une partie des particules.

 

Qu'est-ce qu'une huile essentielle ?

L’huile essentielle est une substance odorante volatile

produite par certaines plantes et pouvant être extraite sous

forme de liquide.

Bien qu'on les appelle huiles, ces substances ne contiennent

aucun corps gras : une goutte déposée sur un papier s'évapo-

rera sans laisser de trace contrairement à une huile végétale.

 

Le règne végétal compte plusieurs centaines de milliers d'es-

pèces et 4 000 d'entre elles fabriquent des essences aroma-

tiques; toutefois, seulement quelques centaines le font en

quantité suffisante pour qu'on puisse les extraire.

 

Aujourd'hui, l'extraction se fait surtout selon 3 procédés :

  • Pression à froid, pour les zestes d’agrumes comme l’orange ou le citron.
  • Extraction par solvant, dont le dioxyde de carbone, surtout pour les fleurs fragiles.
  • Distillation à la vapeur, un procédé inventé au XI siècle et le plus utilisé aujourd'hui.

L'extraction des huiles essentielles est coûteuse, surtout à

cause de la très grande quantité de matière première requise.

Il faut compter environ 35 kg de plantes, en moyenne, pour

obtenir 1 litre d'huile essentielle.

Et c'est bien davantage dans le cas de certaines plantes

comme la rose. D'où le prix élevé des véritables huiles es-

sentielles. Car il existe aussi des huiles synthétiques, qui

conviennent à la parfumerie, mais pas à l'aromathérapie.

 

Depuis des milliers d'années, les huiles essentielles sont utili-

sées couramment en cuisine, en médecine, en parfumerie

et dans l'industrie cosmétique.

Mais, c'est à la fin du XIX siècle, en France, que commence

l'histoire moderne de l'aromathérapie.

C’est alors qu’on a prouvé scientifiquement la capacité des

huiles essentielles à neutraliser les bactéries (vers la même

époque, on découvrait les antibiotiques, ce qui a eu pour

effet d'écarter l'aromathérapie du champ de la médecine).

On doit à René-Maurice Gattefossé, en 1928, la première

utilisation du terme aromathérapie. On voit aussi, mais rare-

ment, parfumothérapie.

 

 

 

 

aromatherapie-1

 

 

 

 

Des composés chimiques complexes

 

Une huile essentielle peut renfermer jusqu'à plusieurs cen-

taines de sortes de molécules, chacune ayant des propriétés

particulières (antiseptique, bactéricide, immunostimulante, dé-

congestionnante, etc...).

Les scientifiques regroupent ces molécules en plusieurs ché-

motypes ou « familles biochimiques » - cétones, esters, cou-

marines, phénols, monoterpénols, etc... -, en fonction de la

similarité de leurs propriétés.

De nombreuses huiles comprennent plus d'un chémotype.

L’huile essentielle de sauge sclarée contient 250 molécules

différentes, dont 75 % issues de la famille des esters, et

15 % de celle des monoterpénols.

Les molécules travaillent en synergie, ce qui explique la poly-

valence des huiles essentielles et leur vaste spectre d'ac-

tion. Une fois que l'on connaît les propriétés des chémotypes

ainsi que leur concentration dans une huile essentielle, on peut

déterminer quels seront les effets de celle-ci, bienfaisants ou

dangereux.

Il ne faut pas mélanger, pour une même plante, les propriétés

de son huile essentielle et celles des feuilles ou des fleurs

prises en décoction, par exemple.

Ni confondre huiles essentielles, essences culinaires et parfums.

 

 

Potentiellement toxiques : 

 

Les huiles essentielles sont très concentrées en éléments

chimiques actifs et peuvent présenter certains dangers.

Plusieurs composés sont irritants ou allergènes pour la

peau et les muqueuses.

D’autres peuvent être toxiques à forte dose ou sur une lon-

gue période.

En ce qui concerne l'usage interne, il faut savoir que certains

chémotypes, comme les cétones, sont des poisons et ne

doivent jamais être absorbés.

Les huiles essentielles ne doivent pas, en principe, être in-

gérées pures.

Comme pour tout médicament, il importe de bien se confor-

mer aux recommandations d’utilisation.

En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un aromathéra-

peute qualifié.

  

Enfin, il faut savoir qu'une même plante peut inclure diverses

espèces, dont chacune possédera des chémotypes différents.

La lavande par exemple, compte plusieurs espèces dont les

officinalis, les stoechas et les latifolia ; c'est donc le nom latin

complet qui nous permet de savoir de quelle plante exacte il

s'agit. Le lieu de culture (climat, altitude, composition du sol)

peut aussi influencer la composition chimique d'une plante.

 

 

 

 

 

aromatherapie-2

 

 

 

 

Huile chémotypée ou artisanale ?

Les huiles essentielles, dites « chémotypées », proviennent

de laboratoires qui sont en mesure de déterminer la structure

biochimique exacte de leurs produits.

Ces huiles sont particulièrement bien indiquées pour les usages

thérapeutiques spécifiques, tandis que les huiles artisanales

(identifiées uniquement par le nom de la plante) conviennent aux

usages généraux.

Certains laboratoires produisent aussi des préparations combi-

nant plusieurs huiles aux propriétés complémentaires pour trai-

ter des affections précises.

 

Dans le domaine des huiles essentielles, il existe en fait 2 

écoles qu’on pourrait qualifier de scientifique et d’artisanale.

 

La première insiste sur l'importance de la standardisation des

produits pour assurer une thérapie efficace et précise.

L'école artisanale soutient, pour sa part, que les légères varia-

tions de chémotypes sont d'importance toute relative, et pré-

conise de privilégier les plantes indigènes quand c'est possible.

 

Les Français, chefs de file de l'aromathérapie scientifique

contemporaine, ont identifié plus de 80 propriétés s'appliquant

à la quarantaine d’huiles essentielles courantes - d'antalgique à

vermifuge en passant par hypotenseur et stimulant gastrique.

Il n'y a toutefois que peu ou pas de confirmations de ces effets

par la voie de véritables recherches cliniques.

En effet, la plupart des études ont plutôt été faites en labora-

toire ou sur des animaux.

Pour l’instant, les résultats d’études cliniques soulignent surtout

les effets relaxants de l’aromathérapie, qui permettent, par

exemple, de réduire l’anxiété ou l’agitation.

La difficulté d’établir des études à l’aveugle, puisque la présence

d’huile essentielle se détecte par l’odeur, crée un problème

méthodologique important.

 

Efficacité probable Diminuer l’anxiété. En 2000, une revue systématique,

incluant 6 études cliniques aléatoires, concluait que l’aroma-

thérapie semblait avoir un effet bénéfique sur la réduction à

court terme de l’anxiété.

Depuis, d’autres études cliniques aléatoires ont évalué l’effica-

cité de l’aromathérapie pour diminuer l’anxiété et améliorer

l’humeur de personnes hospitalisées ou devant subir un stress

important.

En ce qui concerne la lavande ou le romarin, des résultats

montrent que l’aromathérapie diminuerait le niveau de stress

et que le romarin serait plus efficace que la lavande.

Des études cliniques ont également été réalisées pour étudier

l’effet relaxant de l’aromathérapie combinée au massage.

Au cours d’un essai clinique aléatoire, on a comparé l’effet

d’un massage avec ou sans huile essentielle de lavande sur

l’anxiété et l’humeur de patients en soins intensifs.

 

Efficacité possible Réduire les symptômes de dépression.

En 2009, une revue de la littérature scientifique a répertorié 6

études évaluant l’aromathérapie combinée à des séances de

massage dans le traitement des symptômes de dépression.

Les auteurs ne peuvent témoigner clairement de son efficacité.

Cela est principalement dû au peu d’études publiées jusqu’à

maintenant et à leur qualité méthodologique déficiente.

Par contre, ils affirment que l’aromathérapie peut être utilisée

en toute sécurité auprès des gens dépressifs.

 

Les résultats révèlent un effet positif en faveur de l’aromathé-

rapie en ce qui concerne l’agitation et les symptômes neuro-

psychiatriques.

En 2009, une étude clinique a étudié l’effet de différentes huiles

essentielles dispensées à l’aide d’un diffuseur à 24 patients

souffrant de démence et d’Alzheimer. Des huiles de citron et de

romarin étaient diffusées le matin dans le but d’activer la mé-

moire et la concentration. La lavande et l’orange étaient utili-

sées le soir pour amener un état de calme et de relaxation.

Les auteurs concluent que l’aromathérapie s’avère une théra-

pie efficace contre la démence en améliorant principalement

leur sens de l’orientation et qu’elle pourrait avoir un certain

potentiel dans l’amélioration de la fonction cognitive, en par-

ticulier chez des patients atteints d’Alzheimer modéré.

 

 

Efficacité incertaine Réduire la pelade (perte de cheveux par plaques).

Dans une étude clinique aléatoire à double insu, 86 patients

souffrant de pelade ont été divisés en 2 groupes : massage

avec aromathérapie (huiles essentielles de thym, lavande,

romarin et cèdre), et massage à l’huile végétale (jojoba et

pépins de raisin).

Tous les participants devaient se masser le cuir chevelu quo-

tidiennement pendant 7 mois.

Quoique variable, le traitement actif s’est avéré supérieur au

placebo.

Une amélioration notable a été observée chez 44 % des

patients du groupe aromathérapie comparativement à 6 %

pour le groupe témoin.

 

 

Efficacité incertaine Diminuer les démangeaisons causées par

l’hémodialyse (prurit).

 

Une petite étude pilote aléatoire a comparé pendant 4 semaines

l’efficacité d’un massage avec aromathérapie (huiles de lavande

et de melaleuca) à un massage à l’huile d’amande douce et de

jojoba. Les démangeaisons ont plus diminué pour le groupe

aromathérapie que pour le groupe huile végétale.

 

 

Efficacité incertaine Traiter l’insomnie légère.

 

Une petite étude préliminaire réalisée en 2005 montre que

l’huile essentielle de lavande, appliquée par massage,

pourrait être un traitement efficace contre l’insomnie légère.

Pendant 4 semaines, 10 patients souffrant de troubles du som-

meil se sont massés avant le coucher, en alternant d’une

semaine à l’autre soit avec un traitement actif (huile d’amande

douce et lavande), soit avec un placebo (huile d’amande douce).

Les résultats révèlent une tendance vers une meilleure qualité

de sommeil chez les patients s’étant massés à l’huile de lavande.

 

 

Efficacité incertaine Réduire les symptômes de la ménopause.

 

Quinze femmes ont participé à une étude pilote non aléatoire

sur l’effet thérapeutique de l’aromathérapie contre les symp-

tômes de ménopause. Elles ont reçu une première séance

d’aromathérapie en massage (huile essentielle de lavande diluée

à 1 % dans l’huile de noix de macadamia), puis ont été invitées

à pratiquer l’automassage pendant 1 mois, de 3 à 4 fois par

semaine.

 

 

Efficacité incertaine Améliorer la santé des femmes.

 

En 2010, une revue systématique de la littérature scientifique

a évalué l’aromathérapie en regard de la santé des femmes

(syndrome prémenstruel, infections vaginales, cystites, infer-

tilité, grossesse, etc...).

Les conclusions des auteurs montrent que les huiles essen-

tielles pourraient amener diverses améliorations et que l’ajout

d’une thérapie complémentaire, comme le massage ou l’acu-

pression, pourrait améliorer davantage l’efficacité de l’aroma-

thérapie.

 

 

 

Efficacité incertaineAutres :

 

On retrouve dans la littérature scientifique plusieurs études con-

cernant l’effet bénéfique de l’aromathérapie contre certaines

affections : eczéma, infections, maladies respiratoires, nausée

postopératoire, réconfort postopératoire chez l’enfant, arthrite,

sclérose en plaques, fibromyalgie, réduction du travail durant

l’accouchement, anxiété prénatale, dépression, dépression post-

partum, réduction du niveau d’anxiété chez le dentiste, capacités

cognitives, dysménorrhée, etc... 

 

  

 

Attention : 

  • Certaines huiles essentielles sont irritantes pour la peau et devraient être diluées dans de l’huile végétale avant l’application.
  • Quelques études font état de réponses allergiques envers des huiles essentielles.
  • Les huiles riches en cétones peuvent causer des problèmes neurologiques. Selon quelques cas rapportés, il est possible que l’huile essentielle de romarin à camphre déclenche des crises d’épilepsie.
  • Certaines huiles ont un effet photosensibilisant, c’est-à-dire qu’elles peuvent rendre la peau plus vulnérable aux effets des rayons du soleil.
  • Des auteurs sont d’avis que des études devraient être réalisées pour déterminer la sécurité de l’utilisation des huiles essentielles durant la grossesse, l’accouchement ou avec les nouveau-nés.

 

 

 

 

Conseil : vous hésitez, vous avez un doute... vous êtes septiques... c'est normal... Pour de bons conseils pourquoi ne pas consulter un spécialiste ?

 

 

 

 

 

 

Vous trouverez ci-dessous un index de toutes les huiles

essentielles... un petit clic sur link...

 

link

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Published by Sophie - dans Conseils Santé Bien-être...

Profil

  • Sophie
  • Mon regard sur la vie...
Ma philosophie...
Moi, la fille à la MICI...
Mon combat aux côtés de l'AFA : les MICI !
  • Mon regard sur la vie... Ma philosophie... Moi, la fille à la MICI... Mon combat aux côtés de l'AFA : les MICI !

C'est qui moi ?

Sophie, une fille comme les autres en toute simplicité !

Sophie, la fille à la MICI !... Oui et alors !

J'aime la vie ! Les bons moments passent trop vite...

La vie est trop courte ! Alors profitons des petits plaisirs que nous offre la vie...

Et n'oubliez pas, on reconnait le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va !

Je suis :

curieuse (on apprend tous les jours), constructive (les moments difficiles nous construisent jours après jours...), cool (je me prends pas la tête pour rien), enthousiaste, optimiste, ouverte, tjrs à l'écoute, positive, rêveuse, gourmande...

J'aime :

La campagne de com de l'AFA ''La souffrance sous silence''.

Le clip de Clémentine Célarié ''à ma MICI, je ne dis pas ok''.

Le blog d'Alain Olympie, et le Olympie world en image... c'est génial !

Le livre de mon ami Jean Michel Hédreux ''Recto la vie c'est Nickel crohn''.

La publicité, et avec le Publigeekaire... c'est cool !

La cuisine, la gastronomie, l'oenologie... Oui, je suis très gourmande !!

 

 

 

 

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